JUSQU’À DÉSOBÉIR ? suite...

Publié le 16 Décembre 2011

En cette fin d'année deux pétitions sont à signer pour soutenir diverses initiatives allant dans le sens de l'appel des prêtres autrichiens.

 

DONNONS LA PAROLE AU SILENCE :

 

Pour signer ce texte aller sur le site  www.groupes-jonas.com
Prenez connaissance de l’article :  DONNONS LA PAROLE AU SILENCE (voir text ci-dessous)

Il s’agit d’un soutien  à différentes actions dans l'Église Catholique par une pétition 
Cette Église Catholique, vous la connaissez puisque vous utilisez quelques fois de ses”services”: baptêmes, mariages, obsèques. ou bien des services comme le secours catholique et la catéchèse etc

Sur l’article  .
Voyez en votre âme et conscience ce que vous devez et pouvez faire.
Il s’agit  d’une démarche perso, elle est sécurisée.
Réponse directe par mail

N'oubliez pas de cocher le OUI ( si vous êtes d'accord et sur VALIDER.)

 

SOUTIEN A L'APPEL DES PRÊTRES AUTRICHIENS

….POUR UNE VRAIE OBEISSANCE A L’EVANGILE (voir le texte ci dessous)

Vous pouvez renvoyer le bas de ce document (Soutien à l'appel des prêtres autrichiens)
par mail (en le recopiant) à l’adresse mail suivante :
sapafrance@laposte.net

Ou par courrier à :
SAPA France - 135 rue St Julien – 76100 Rouen

 

Le blog où vous pouvez trouver l'original de ce texte est http://sapafrance.canalblog.com/

 


DONNONS LA PAROLE AU SILENCE : 


Beaucoup de femmes et d’hommes trouvent que l’Eglise revient en arrière, mais ils n’osent pas ou ne peuvent pas s’exprimer. Ils disent : « A quoi bon ? » Nombreux sont les déçus qui s’en vont. Nous voulons donner voix à leur silence.

L’année prochaine, on va commémorer le concile Vatican II : sera-ce pour l’enfermer dans le passé ou pour ranimer son élan ? Il invitait le peuple de Dieu à devenir vivant et responsable. Nous souhaitons que beaucoup de chrétiens puissent s’exprimer librement et être entendus.

Que de questions majeures restées sans réponse : celle de la communion eucharistique des divorcés remariés, celle de l’ordination à la prêtrise d’hommes mariés, celle des paroisses de plus en plus nombreuses sans prêtre, celle du décalage croissant entre la vie actuelle et un langage qui ne parle plus à nos contemporains.

Nous constatons que des prêtres et des laïcs prennent leur liberté par rapport aux prescriptions romaines.

Nous souhaitons que des évêques aient le courage de transmettre des vœux de chrétiens sans les filtrer. Nous attendons aussi d’eux qu’ils réagissent lorsque des intégristes déclarent vouloir revenir dans l’Eglise pour détruire le concile de l’intérieur.

Nous avons été très sensibles aux initiatives des théologiens allemands, de prêtres et laïcs en Autriche, à Rouen, à Strasbourg, à Vannes. Avec eux, nous voulons prolonger le grand acte du concile et être ainsi témoins actifs de l’Evangile, espérance pour notre humanité.


A nous aussi de nous regrouper et d’agir.

Michel BLOCH-LEMOINE, Michel PINCHON, Jean RIGAL, Gabriel MARC, Simone MARC, Thérèse BLOCH-LEMOINE, Michel DREAN, Thérèse JOUBIOUX, Gérard BESSIERE, Jean-Pierre SCHMITZ, Hyacinthe VULLIEZ, Geneviève de GEVIGNEY, Michel MANCIAUX, Geneviève MANCIAUX, Maurice LEROUX, Yves DREAN, Pierre BACHELARD, Evelyne BACHELARD, Christiane BASCOU.

 


SOUTIEN A L'APPEL DES PRÊTRES AUTRICHIENS



1. Nous voulons une Eglise qui, à l’image de Jésus-Christ, soit présente aux souffrances, aux peines, aux échecs et aux espoirs de la vie des hommes. Une Eglise qui révèle que l’amour de Dieu est à l’action dans le cœur et l’intelligence de tous les hommes. Une Eglise faite de pécheurs qui avancent avec tous les autres hommes. Une Eglise qui essaie de réparer ce que les malheurs de la vie ont cassé.

C’est pour cela que nous soutenons les fidèles divorcés-remariés qui demandent à pouvoir recevoir les sacrements de la Réconciliation et de l’Eucharistie. Le sentiment d’exclusion dont ils souffrent ne fait qu’ajouter aux souffrances souvent très dures qu’ils ont endurées.

2. Nous voulons une Eglise qui ne soit pas donneuse de leçon de morale mais qui cherche avec les hommes d’aujourd’hui comment rendre le monde meilleur pour tous ; une Eglise qui montre combien l’Evangile peut être libérateur ; une Eglise présente là où les hommes sont rejetés et humiliés, qui accompagne les immigrés, les sans-papiers, les chômeurs, une Eglise qui ne les enferme pas dans leur passé mais qui participe à leur ouvrir un avenir et une espérance : l’Eglise du Père Wresinski (ATD Quart Monde), de l’Abbé Pierre, de Mère Teresa, de Sœur Emmanuelle, l’Eglise de Nelson Mandela, de Martin Luther-King, Dom Helder Camara et les communautés de base en Amérique Latine…Et tous ceux qui luttent partout pour un monde plus juste.

3. Nous voulons une Eglise qui fasse toute leur place aux laïcs, qui sache les écouter, qui sache leur laisser prendre des responsabilités à tous les niveaux, qui leur donne, alors que de plus en plus sont formés, la possibilité de prêcher, d’être responsables de communautés…Déjà des délégués pastoraux sont nommés pour pallier le petit nombre de prêtres. Cette situation ne peut que s’amplifier dans l’avenir. Il ne suffit pas de reconnaître une responsabilité et de les nommer si on ne leur donne pas en même temps la possibilité d’exercer ce ministère : célébrer le baptême, être témoin du mariage, et pour d’autres, pouvoir donner l’onction des malades, serait le signe d’une véritable reconnaissance. Nous croyons que l’ordination d’hommes mariés, qui donnerait aux communautés les prêtres dont elles ont besoin, transformerait le ministère du prêtre. Ceux-ci, qui garderaient leur vie professionnelle, ne seraient plus le centre de tout, mais agiraient entourés d’une communauté de personnes partageant leurs responsabilités.

4. Nous sommes pour une Eglise qui dialogue, qui écoute et qui parle à plusieurs voix. Notre intervention a pour but de soutenir les évêques qui depuis longtemps demandent des réformes à Rome et ne sont pas écoutés.

5. Nous déplorons un retour en arrière par rapport au Concile Vatican II, qui définissait l’Eglise comme peuple de Dieu, avec une hiérarchie au service de ce peuple. Nous avons trop souvent l’impression d’être revenus à une Eglise pyramidale, avec le pape, puis les évêques puis les prêtres et enfin, tout en bas, les fidèles destinés à obéir passivement.

Le Concile Vatican II a redonné au corps des évêques d’exercer, en union avec le Pape, le pouvoir sur toute l’Eglise (LG n°22). Ce pouvoir s’exerce notamment par les synodes des évêques. Mais il faut reconnaître qu’actuellement ces synodes sont dirigés et limités dans leurs objectifs par la curie romaine ; leur liberté d’expression est contrôlée. De même, les synodes diocésains ne peuvent transmettre à Rome les propositions des fidèles qui ne pourraient être reçues par la curie. Jean XXIII avait lutté pour que l’Eglise échappe au pouvoir de la curie. Nous craignons fortement que ce ne soit aussi aujourd’hui la curie qui dirige l’Eglise.

6. Avec d’autres églises chrétiennes et plusieurs théologiens catholiques, nous pensons qu’il n’y a pas d’opposition à l’ordination de femmes au ministère presbytéral ; cette ordination serait le signe d’une Eglise qui entre dans la modernité et accepte de se transformer sous le souffle de l’Esprit, plutôt que celui d’une forteresse assiégée et qui cède à l’intégrisme par peur du monde d’aujourd’hui.


Nom - Prénoms                  Fonction dans l'Eglise               Signature


Rédigé par jonasalsace

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