En finir avec le paganisme

Publié le 30 Mars 2011

Le 1er mai 2011 le pape Jean-Paul II sera béatifié à Rome. Une tradition catholique récente, mais une pratique fort antique. Et un rappel. L'évêque de Rome est le successeur du pontifex maximus (souverain pontife) qui pratiquait le, culte du chef (ou culte impérial) inspiré de l'Egypte où le pharaon était divinisé.
Aujourd'hui la béatification quasi systématique par le pape de son (ou de ses) prédécesseur(s) est considérée à Rome comme une absolue nécessité - même au prix d'un procès fort peu canonique - pour sauver les apparences d'un pouvoir autocratique et centralisé considéré par les baptisés, depuis le concile Vatican II, comme évangéliquement antinomique et ecclésiologiquement antidémocratique. Sous la pression des groupes de la nouvelle évangélisation auxquels Benoît XVI doit d'être pape, cette béatification est un nouveau signe de la déliquescence d'une institution qui ne peut plus compter que sur la thaumaturgie de ceux qu'elle élève sur les autels pour maintenir un semblant de pouvoir oppressant et
culpabilisateur sur les femmes et les hommes les plus fragiles et qui n'ont pas les moyens de se défendre.


La démarche romaine nous interpelle. Elle nous incite à revenir à la Parole de Dieu. A l'Evangile qui nous rappelle que les premiers témoins de la résurrection de Jésus n'étaient ni des papes, ni des prêtres, mais des femmes. Ou encore aux Actes des apôtres qui racontent que, dans la première communauté de Jérusalem, une femme, Marie, était chargée de veiller à l'unité entre les apôtres, les frères de Jésus et le groupes de femmes qui s'était constitué dans la suite de Jésus.

 

En ces jours qui précèdent Pâques, la Parole de Dieu, à son tour, nous remet en question. Pour nous Christ est-il ressuscité ? Oui, si nous parvenons à nous libérer de l'idolâtrie, des pratiques du paganisme, de la discrimination entre soeurs et frères..., alors il est vraiment ressuscité !
J.P.B.

 

Extrait de l'éditorial de Vagues d'Espérance Numéro 81 - Pour s'abonner information ici!

Rédigé par jonasalsace

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D
Le Christianisme est une perversion du rapport au père et au divin que notre peuple entretenait depuis la nuit des temps. Réfléchissez: n'y avait il rien avant le christianisme ? Les gens n'avaient ils aucune spiritualité ? Cela vous dérange, mais la vérité est que si, il y avait quelque chose ! Et ce quelque chose n'est pas mort ! Les chrétiens ont massacré ceux qu'ils appelaient péjorativement "païens" ! Ce sont des criminels en réalité ! Devons nous rappeler les crimes de l'Inquisition ? Une religion de prosélytes et de criminels. Tout le contraire d'une transmission et d'un héritage. En un mot : obscurantisme ! Mais viendra un jour où la France sera débarrassée de ses chrétiens et retrouvera ses véritables racines, qui contrairement à ce que l'on raconte, ne sont pas chrétiennes, mais pré-chrétiennes ! Cet héritage est sorti de notre mémoire, mais il constitue l'essence même de notre véritable identité.
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D
<br /> <br /> La Parole de Dieu lue, méditée, pratiquée en Eglise pour le Service du Monde et rien que la Parole de Dieu. C'était l'esprit du Concile. Ce fut le texte de la Commission Biblique Pontificale<br /> préfacé par Joseph RATZINGER. C'est le le sens de la conclusion au synode des évêques sur la Parole Dieu. Halte à la latrie des papes défunts : qu'ils reposent en paix.<br /> <br /> <br /> <br />
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