Publié le 23 Février 2014
Lu dans une proposition de célébration dominicale animée par des laïcs :
« Tous se lèvent au moment où l’on chante l’acclamation de l’Évangile. L’Évangile, cependant, n’est pas proclamé, mais lu. Celui qui en fait la lecture ne s’avance pas à l’ambon en procession et accompagné des cierges ou de l’encens. Il se contente de dire avec sobriété : De l’Évangile de Jésus Christ selon saint N. Aucune acclamation n’en conclut la lecture … »
C’est comme si l’Évangile voyageait en 2e classe, la 1e classe étant réservée implicitement à sa lecture par le clergé, qui a le privilège de saluer l’assemblée par la formule « Le Seigneur soit avec vous… » Soit.
Mais à qui l’encens et les cierges sont-ils destinés ? À l’Évangile ou à son lecteur ? Si le lecteur n’en est pas digne, pourquoi pénaliser l’Évangile ? Il faudrait au contraire doubler la ration d’encens (si l’assemblée le supporte) et quadrupler les cierges, pour compenser l'infériorité du lecteur !
Marcel Metzger