Spécial Printemps de Jonas - François Soulage

Publié le 25 Septembre 2007

Voici le texte de la conférence de François SOULAGE donnée à Strasbourg lors du Printemps de Jonas 2007 :


•    Présentation du conférencier par Gérard Pigault, animateur de la séance

En guise d'introduction de l'intervention du conférencier, l'animateur de cette séquence interpelle les participants sur le souvenir qu'ils ont du nom de Marcel Barbu. Les souvenirs fusent de la salle sur ce candidat à l'élection présidentielle de 1965 qui représentait le mouvement coopératif et les initiatives d'économie sociale. Henri Desroche, le Père Joseph Lebret (inspirateur de l'encyclique Populorum progressio dont on célèbre les 40 ans cette année) sont également évoqués.
Plus en amont cette grande tradition de l'économie sociale de Charles Fourier et de Charles Gide, des mouvements mutualistes et coopératifs et de leur dimension utopique jusqu'à la mise en place d'une délégation interministérielle à l'économie sociale remise en valeur par Michel Rocard constitue la veine dans laquelle s'inscrit François Soulage.

Né en 1943, François Soulage est diplômé de Sciences Po, président du comité chrétien de solidarité avec les chômeurs et  précaires (CCSC), président-directeur-général de l’Institut du développement  d’économie sociale, délégué interministériel à l’économie sociale (1989-1992), membre du PS, président du conseil de surveillance de Chèque  domicile, fondateur de l’association « convictions »

Nous le remercions d'avoir accepté de nous ouvrir aux nouvelles formes de solidarité sociale si essentielle dans le contexte d'une mondialisation du libéralisme économique.

Ses engagements personnels comme la grande compétence construite au fil des expériences et des responsabilités font de François Soulage un observateur/acteur qui interroge avec pertinence nos propres pratiques au sein de Jonas.
Cette ouverture indispensable sur la vie des femmes et des hommes de ce temps, leurs difficultés mais aussi leurs espoirs et leur créativité tisse la trame de notre réflexion.


•    Texte de la conférence de François Soulage



Je suis le Président du CCSC (comité chrétien de solidarité avec les chômeurs et les précaires) dont vous trouverez des exemplaires de la revue dans l’entrée, et nous avons eu la semaine dernière notre rencontre nationale avec Chrétiens en Forum et les amis de la VIE, sur le thème proche du votre : Les élections, chômage, emploi, migrations, mondialisation, des chrétiens font part de leurs convictions.

Je suis aussi engagé dans l’économie sociale à deux titres, professionnellement comme président de l’IDES (institut du développement d’économie sociale) et, à titre bénévole, comme président de l’UNAT (union nationale des associations de tourisme).

Enfin, j’interviens dans mon diocèse, Nanterre, sur les questions de pauvreté et précarité, pour la formation des laïcs.

Olivier Bobineau  hier, vous a parlé des attentes des femmes et des hommes d'aujourd'hui, et tout particulièrement des jeunes de 18 à 35 ans.

Ce matin, en atelier, vous avez rencontré des témoins engagés dans les domaines de la solidarité, du partage et du service. Mais vous me demandez des chemins de solidarités, entre utopie et résignation ; Or  la première des utopies n’est-elle pas la solidarité elle-même. Elle a toujours existé, mais a-t-elle vraiment changé le monde. N’est-elle pas en permanence à rebâtir et à repenser.

Vous avez, comme moi, constaté la valeur et l'exigence de tels engagements de solidarité qui vous ont été présentés. Ils sont marqués me semble-t-il, par deux caractéristiques qui peuvent paraître contradictoires.

-    l'engagement solidaire

-    la suppléance et  la subsidiarité

 Je reviendrais sur chacun de ces deux points  à commencer par l'engagement.

1. L’engagement solidaire


Cet engagement trouve sa source dans notre foi chrétienne. C'est elle qui nous conduit à intervenir dans le monde.

 Comme le disait la semaine dernière, Mgr Herbulot lors de notre rencontre annuelle du CCSC, le salut est apporté à l'homme et nous en sommes le vecteur. Le chrétien vit une double citoyenneté, il est chrétien et citoyen, et sa foi chrétienne alimente sa conscience de citoyen. Mais les deux se complètent sans se superposer. Il doit être dans ce monde qui se fait car Dieu aime l’homme. En se faisant homme, le Christ s'est découvert frère de l'humanité. Notre mission est donc de faire passer le sens de l'Évangile dans les veines du monde moderne et par exemple nous devons refuser l'idolâtrie du profit et de l’argent qui empêche l'homme de découvrir sa dignité. C’est pour moi une première pierre sur la route que nous allons emprunter

 C'est cet engagement dans le  monde qui nous fait poser un regard bienveillant et surtout un regard optimiste. Votre  titre lui-même  reprend cette bienveillance puisque qu'il dit «  entre utopie et résignation les chemins dès solidarités ». C'est donc qu'il existe un chemin.

Dans l'association que je préside, le CCSC,  nous avons voulu mettre en rapport solidarité et  fraternité, en effet il nous semble que le geste de solidarité que nous chrétiens avons souvent l'habitude de faire, va plus loin que ce que peuvent faire au nom de leur humanisme, beaucoup de ceux avec lesquels nous travaillons. Je distingue ainsi une solidarité sociale, souvent à base de redistribution publique dont nous pourrons parler si vous le souhaitez,  et une solidarité fraternelle dont nous allons parler maintenant.


2. La solidarité fraternelle comme forme particulière d’engagement


Ce chemin de la fraternité, c'est-à-dire cette forme supérieure de solidarité que j’appellerai « solidarité fraternelle », peut prendre beaucoup de formes ;
 
Celui que je rencontre,  avec lequel je chemine,  est mon frère et c'est pour cela que ce geste de solidarité, c'est-à-dire de réciprocité dans l'approche est aussi signe de fraternité car nous chrétiens nous nous reconnaissons dans ce frère

Ce ne sont pas que des paroles c'est un changement personnel profond auquel nous sommes appelés à participer. Je vais reprendre ici une expression de Étienne Grieu : «quand on s'est effectivement risqué à la solidarité,  cette relation ne reste pas unilatérale, elle aboutit bien à un échange, et celui-ci n'est pas toujours celui  auquel on s'attendait. Ceux qui ont vécu de tels engagements racontent comment ils ont été étonnés et se sont retrouvés au fil de leurs itinéraires, bouleversés. C’est que parfois quelque chose leur a été donné en retour, alors qu'il ne s'y attendait pas. L’échange qui a pu advenir en ce moment est tout simplement un échange des places. Il est du type de celui du lavement des pieds : le maître se retrouve dans la position de celui qui sert. Celui qui se risque à s'adresser à ceux qui n'ont pas de quoi lui rendre, se voit dépouillé de ses assurances parfois même de ses qualités humaines. C'est à chaque fois une épreuve parfois même une chute.


2.1. L’exemple des migrations

 Je vais prendre  cet exemple, qui a créé incompréhension et division lors de notre rencontre nationale.

Pour moi chrétien, le migrant est mon frère, et c'est pour cela que, avec ou sans papiers, il a le droit de vivre à mes côtés. Au nom de quoi, en  fonction de quoi pourrais-je affirmer, si  je suis chrétien, qu'il n'est pas mon frère. Et comme beaucoup de mes frères il souffre, mais lui, a particulièrement mal. Il a mal, il a choisi de quitter son pays et sa famille et nous l'accueillerions comme un intrus ? Et pourtant combien de chrétiens aujourd'hui se retrouvent soit dans les propositions les plus extrémistes soit même, hélas, dans ce concept si bizarre « d'identité nationale» qui me paraît être aujourd'hui l'une des formes dissimulées d'un nationalisme, voire d’un racisme que l’on ne veut pas  assumer. C’est cette approche particulière de la question des migrations qui doit être notre marque spécifique même si elle pose problème. Tous ceux qui œuvrent dans la pastorale des migrants devraient crier haut et fort. « La migration est d’abord une souffrance pour l’immigré ».Cela obligerait le politique à regarder différemment cette question. Nous aimerions entendre cela dans la campagne électorale.

2.2. La situation de chômage.

Prenons un autre exemple. Le chômeur, celui dont on entend trop souvent dire qu'il a volontairement choisi de refuser de travailler., S'il est mon frère, je dois entendre sa souffrance, et je dois partager cette souffrance. Comme nous le disions encore samedi dernier, le chômeur est d’abord un homme seul qui ne peut  le plus souvent partager sa souffrance avec sa famille ses proches ou ses amis. Il a honte de cette situation car il pense que, autour de lui, chacun estimera qu'il n'a pas fait ce qu'il fallait pour retrouver un travail.  Notre premier geste doit être l’écoute fraternelle. Beaucoup d’entre nous pensent tout de suite à trouver un emploi pour ce chômeur. Or tous ceux qui ont une pratique professionnelle nous disent que la priorité est de permettre à cet homme ou à cette femme d’être à nouveau « debout » Pour cela l’écoute est essentielle, pour permettre à chacun de reconstruire son « moi » démoli par tant de galères et de refus. Au-delà de cette écoute et de cette reconstruction, il faut absolument imposer  l'idée que pour un retour à l'emploi efficace dans une entreprise le chômeur doit bénéficier d’un accompagnement personnalisé. C’est un champ dans lequel nous pouvons nous investir aux cotés des associations telles que les maisons des chômeurs. Intervenir pour soutenir les entreprises d’insertion qui ont aussi cette mission, mais qui manquent de bénévoles pour l’accompagnement des personnes en insertion.

2.3. Des actions publiques essentielles.

Parmi les actions de lutte contre la précarité, je voudrais revenir sur trois actions publiques, souvent décriée et qui, pourtant à mes yeux, ont  été essentielle : le RMI, et son corollaire la CMU, et les emplois jeunes.

Sur le RMI on entend souvent dire qu’il y a des tricheurs. Savons nous que le pourcentage de ceux qui « abusent » est très inférieur à celui de ceux qui ne paient pas l’ISF, ou qui trichent sur leurs revenus. Sans parler des entreprises qui, en implantant leur siège social dans des paradis fiscaux, échappent largement à l’impôt sur les sociétés.

C’est la même remarque sur la CMU qui a surtout permis à des personnes en perdition de retrouver des soins médicaux de qualité, essentiels pour tenter de retrouver un emploi.

Enfin, les emplois jeunes ont été essentiels pour offrir à des jeunes peu qualifiés des possibilités d’emploi qui n’existent plus depuis la fin de ce programme. Ils étaient souvent la seule possibilité offerte à des jeunes en difficultés.
Ces trois mesures ont été considérées comme très couteuses et peu efficaces, si l’on en croit certains candidats. Pour moi, c’est parce qu’elles ont été mal accompagnées, que le bilan n’est pas, peut-être celui que l’on espérait. Mais qui s’est préoccupé du I de RMI, sinon ceux qui comme beaucoup d’entre vous ont consacré du temps à l’accueil des chômeurs. Il serait temps que nous nous exprimions.

C’est pareil avec les emplois jeunes. Dans mon secteur d’activité professionnelle, je peux vous dire que ce fut une réussite. Et par ailleurs qu’avons- nous d’autre à offrir à des jeunes peu qualifiés ? Je souhaite que ce programme reprenne, mais il faudra que cela s’accompagne d’un formidable effort de formation. Je ne doute pas que les régions s’y engagent. Mais nous devons, partout ou nous le pouvons, insister sur cette nécessité.

Je me réjouis que certains candidats (ou plutôt candidate) ait décidé de les relancer.
 
Nous chrétiens, devons dire et réaffirmer que lorsque 9 % de la population est officiellement au chômage, que lorsque les deux tiers des emplois nouveaux sont des contrats précaires, ce qui touche particulièrement les jeunes, que lorsque 7 millions de salariés ne travaillent pas à temps plein, la société va mal, la fraternité n'est pas vécue. Le fronton de nos mairies nous parle de liberté, d’égalité et de fraternité. Ceci est un mensonge, voire une imposture. Et c'est pour cela que mon geste de solidarité va plus loin qu'un simple geste humaniste il est ce geste de partage essentiel qui permet à l'individu de retrouver sa place dans la communauté des hommes.

2.4. L’engagement politique comme forme supérieure de la fraternité.

 En cette période électorale et au risque de vous surprendre, il me semble que l'une des formes les plus importantes de fraternité est l'engagement politique.

Je suis militants d'un parti politique, mais ce n'est pas tant  le fait d'être militant qui est le geste important, c'est de mettre en œuvre, partout où on le peut, cette volonté de transformer la société pour la rendre plus juste et plus humaine. Je me suis engagé en politique parce que ma foi chrétienne m’imposait ce choix, par ce que, pour moi, le premier devoir du chrétien est de mettre en œuvre l'option préférentielle pour les pauvres. Pour moi, l'un des moyens d'y répondre était de défendre, pour l'organisation de notre société, des idées et des projets permettant d'avancer vers cette grande fraternité. Pour faire avancer ces idées, il faut se frotter au monde politique, faire des propositions, du lobbying auprès des décideurs, en étant de leur monde, et aux cotés d’eux dans les moments importants que sont les élections. Et non comme un observateur qui se garde sa totale liberté de penser

Le pape lui-même, en sa dernière encyclique « Dieu est amour » nous dit bien que rien ne peut remplacer l’engagement personnel, en particulier l’engagement politique qui signifie prendre part au  débat de société,  donner son avis sur les règles de la vie commune.

2.5. Un choix professionnel en accord avec mes valeurs.

Cet engagement politique et ma réflexion chrétienne m'ont conduit dans ma vie professionnelle à faire un choix, celui de me mettre au service d'entreprises différentes dans laquelle l'espoir est de voir les hommes et les femmes être traités différemment. De voir le capital mis au service des hommes et non les hommes mis au service du capital. C'est ce que j’appelle l'engagement dans l'économie sociale et solidaire, dans des entreprises qui fonctionnent autrement, et dans lesquelles je suis sûr que le profit ne sera pas l’indicateur principal, même s’il est nécessaire pour le développement. Dans une entreprise dans laquelle c’est la production de biens et de services qui utilise du capital, et non, comme c’est la règle dans le droit des sociétés de capitaux, le capital doit être rentabilisé, grâce à la vente de biens et de services. Ce changement de paradigme est essentiel. Pour moi ce qui est fondamental dans notre monde contemporain est de savoir comment ont été obtenus et à quoi servent les résultats des entreprises, et non de me révolter contre leur montant.

Ici je voudrais faire un petit dégagement pour vous dire combien je suis méfiant face à certaines expressions à la mode. L’économie solidaire pourrait en faire partie si l’on n’y prend garde. La RSE (laresponsabilité sociale des entreprises) fait aussi partie de ces expressions en vogue, qui ont certes le mérite de mobiliser des jeunes, répondant en cela à une préoccupation d’Olivier Bobineau, mais qui par leur imprécision peut conduire à des dérives et donc à des découragements.

Dans ce monde de l'économie sociale on retrouve beaucoup des initiatives qui ont été présentées ce matin. C'est dans ce monde que sont nées deux idées-forces aujourd'hui : l'insertion par l'activité économique, et le commerce équitable. C'est encore dans ce monde qu’ont pris naissances les activités de services aux personnes, à travers les associations d'aides et de soins à domicile. Il est vrai qu'ici en Alsace du fait de l'importance prise par de très grandes associations qui couvrent l'ensemble du département vous en avez  une vision faussée. Mais dans le même temps si l’ABRAPA ou l’APA n’avaient pas existé, qu'en serait-il devenu de toutes les personnes qui aujourd'hui ont recours à ce service. Pour rester sur cet exemple et ne pas aller chercher très loin ce que nous pouvons faire près de nous n'est-il pas essentiel que ces activités de services aux personnes soir de bonne qualité que les personnes aidées puissent rencontrer régulièrement des bénévoles et pas uniquement des salariés pour compléter l'intervention plus technique par une attention humaine auprès des personnes isolées. Que ce ne soit pas l’occasion d’une précarisation des emplois. Or, si les conseils généraux n’y sont pas attentifs, c’est ce qui va se passer. Nous pourrons y revenir.


3. La suppléance et la subsidiarité

C’est l’autre visage de l’engagement dont je vous avais parlé au début de cet exposé .C’est, avec le développement de la seule solidarité sociale,     l’un des dévoiements possible de cette belle idée de solidarité.

De fait,  dans notre société française qui repose beaucoup sur l'intervention de l'État, on constate de plus en plus que celui-ci ne peut être au plus près de l'ensemble des problèmes qui s'y posent. Pire même, les institutions publiques sont prises souvent dans un carcan réglementaire qui les empêche d'avoir la souplesse dont elles auraient besoin face à des besoins à la fois très hétérogènes et très changeants dans le temps. Il est donc tentant pour les institutions publiques de faire appel de plus en plus au bénévolat pour pouvoir remplir des fonctions que l'institution ne peut plus remplir or la solidarité ne peut être une obligation publique, elle ne peut obéir à aucune contrainte, elle est avant tout un choix personnel.

Or nous voyons beaucoup de chrétiens engagés dans des associations, ou des institutions, qui remplissent des fonctions qui dépendent avant tout de ce que j'ai appelé la solidarité nationale. Il est important pour nous chrétiens de veiller à ne pas faire ce que d'autres peuvent ou devraient faire, quitte à dénoncer des manquements,  ce qui alors pourrait justifier un engagement au service de la communauté humaine.

Avec cette interrogation sur la subsidiarité, je me demande où situer le don, à la fois le don gratuit de temps, et le don monétaire qui pour beaucoup est le premier geste de solidarité.

Je pense que tout ce qui remet en cause l’utilisation inconsidérée de l’argent, est un facteur de progrès, mais pour nous chrétiens ce doit être une première étape vers une action plus concrète. Investir mieux son épargne est important à condition de bien savoir de quoi il s’agit. Il faut bien distinguer ce qui est éthique, partage et solidaire. Le niveau d’implication dans un monde plus juste y est progressivement plus important. Il existe beaucoup de possibilités de rendre notre argent utile, par exemple à travers des initiatives comme Habitat et Humanisme dont vous avez l’illustration récente ici

4. Le rôle des communautés

 Je voudrais pour conclure insister sur le rôle que peuvent jouer nos communautés.

Elles doivent, je pense,  devenir des communautés diaconales. Ce qui signifie qu’elles doivent s’ouvrir pleinement au service de l’autre. Je vous propose donc un renversement d’attitude par rapport à ce qui est habituellement la pratique ecclésiale. Très souvent nos communautés délèguent la fonction solidaire à des spécialistes, que l’on s’empresse d’oublier sauf le jour de la collecte nationale. Une communauté diaconale au contraire s’alimente et vit autour de la priorité aux plus pauvres. Cela doit se voir dans la liturgie, dans la constitution des conseils. Le Père Grieu dit dans un document que je vous recommande : « l’horizon que l’on doit garder est que les communautés, peu à peu, dans leur ville, dans leur quartier deviennent des veilleurs, qu’elles prennent l’étoffe de partenaires exigeants vis-à-vis de la cité, sensibles à ce qui touche à la dignité des plus démunis, capables aussi de voir ce qui est beau et de prendre de initiatives ».

C’est en devenant ainsi que les chrétiens engagés que nous sommes se trouveront à l’aise dans ces communautés. Dans un édito récent de sa lettre église des hauts de seine, mon évêque, le Père Daucourt disait  « il faut que la priorité aux pauvres sorte de nos sous-sols »



Rédigé par jonasalsace

Publié dans #@rencontres

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