Lettre aux évêques de France (2006)
Publié le 1 Novembre 2008
Les groupes Jonas d’Alsace, réunis ce dimanche 5 novembre 2006 à Sélestat, s’associent à l’inquiétude de la grande majorité des catholiques de France : la récente décision du Vatican créant l’Institut du Bon Pasteur à Bordeaux, ainsi que la possibilité annoncée d’un retour à la messe selon le rite de Pie V, représentent de réelles menaces pour l’avenir de l’Eglise et l’annonce de l’Evangile.
Au-delà de l’expression liturgique, ce sont des questions fondamentales qui sont en cause. D’une part ceux qui ont la charge d’assurer la communion dans l’Eglise prennent le risque d’y introduire de nouvelles divisions, d’autre part c’est tout l’apport du concile Vatican II qui est ainsi attaqué.
Depuis ce concile, l’Eglise nous a engagés à annoncer que Dieu aime le monde tel qu’il est ; le dialogue œcuménique et inter-religieux, la priorité accordée à la solidarité et au développement des peuples, l’importance de la participation de tout le peuple de Dieu à la célébration de la messe et à la vie de la communauté ecclésiale en sont des signes forts. Même si bien des choses restent à faire, nous sommes heureux de vivre dans cette Eglise qui apprend progressivement à sortir du triomphalisme pour être véritablement levain dans la pâte.
Nous refusons l’état d’esprit de ceux qui affirment avoir été réintégrés dans l’Eglise pour la faire revenir à ce qu’ils considèrent comme la seule véritable tradition. Ce discours est trop souvent empreint de rejet, de mépris, voire de haine, et nous y résisterons de toutes nos forces.
La communion fraternelle dans l’Eglise ne peut s’accomplir au prix du renoncement aux enseignements de Vatican II. Ces orientations, qui ont tracé des chemins pour l’annonce de l’Evangile aux femmes et aux hommes d’aujourd’hui, doivent concerner tous ceux qui se disent membres de notre Eglise.
Au nom de tous ceux auxquels le concile Vatican II a permis de grandir dans la foi, l’amour et l’espérance, nous remercions les évêques qui ont déjà signalé les risques d’une telle situation et nous demandons à la Conférence des Evêques de France de transmettre au Pape Benoît XVI notre profonde préoccupation. Nous nous engageons à faire tout ce que nous pourrons pour que notre Eglise résiste à la tentation du repli et du passéisme et sache encore poser des gestes qui, comme les rencontres d’Assise, soient des signes de l’amour de Dieu pour tous et pour chacun.
Au-delà de l’expression liturgique, ce sont des questions fondamentales qui sont en cause. D’une part ceux qui ont la charge d’assurer la communion dans l’Eglise prennent le risque d’y introduire de nouvelles divisions, d’autre part c’est tout l’apport du concile Vatican II qui est ainsi attaqué.
Depuis ce concile, l’Eglise nous a engagés à annoncer que Dieu aime le monde tel qu’il est ; le dialogue œcuménique et inter-religieux, la priorité accordée à la solidarité et au développement des peuples, l’importance de la participation de tout le peuple de Dieu à la célébration de la messe et à la vie de la communauté ecclésiale en sont des signes forts. Même si bien des choses restent à faire, nous sommes heureux de vivre dans cette Eglise qui apprend progressivement à sortir du triomphalisme pour être véritablement levain dans la pâte.
Nous refusons l’état d’esprit de ceux qui affirment avoir été réintégrés dans l’Eglise pour la faire revenir à ce qu’ils considèrent comme la seule véritable tradition. Ce discours est trop souvent empreint de rejet, de mépris, voire de haine, et nous y résisterons de toutes nos forces.
La communion fraternelle dans l’Eglise ne peut s’accomplir au prix du renoncement aux enseignements de Vatican II. Ces orientations, qui ont tracé des chemins pour l’annonce de l’Evangile aux femmes et aux hommes d’aujourd’hui, doivent concerner tous ceux qui se disent membres de notre Eglise.
Au nom de tous ceux auxquels le concile Vatican II a permis de grandir dans la foi, l’amour et l’espérance, nous remercions les évêques qui ont déjà signalé les risques d’une telle situation et nous demandons à la Conférence des Evêques de France de transmettre au Pape Benoît XVI notre profonde préoccupation. Nous nous engageons à faire tout ce que nous pourrons pour que notre Eglise résiste à la tentation du repli et du passéisme et sache encore poser des gestes qui, comme les rencontres d’Assise, soient des signes de l’amour de Dieu pour tous et pour chacun.
JONAS Alsace
5 rue de l’Anémone
68200 MULHOUSE
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