Les migrants, le président et les chrétiens

Publié le 27 Novembre 2017

Lettre ouverte au Président de la République

Monsieur le Président,

Le 26 juillet 2017, un an après l'assassinat de Jacques Hamel à Saint-Etienne-du Rouvray vous avez rappelé qu' "au cœur de nos lois et de nos codes, forgés par l'histoire, il est une part qui ne se négocie pas..., une part - j'ose le mot - sacrée. Cette part, c'est la vie d'autrui, mais c'est aussi tout ce qui nous rend humains : l'amour, l'espérance, le don de soi..., le goût de l'autre... Une part qui se retrouve dans ce qui est le fondement même de notre République... En effet, la République repose sur l'amour et le respect de l'humanité. Chacun œuvre à cet idéal avec ses croyances, avec sa philosophie, avec sa morale.... Chaque religion... doit amener sa part de combat pour que jamais le repli sur soi...ne puisse triompher ".

Le 27 juillet 2017 vous avez déclaré publiquement : " Je ne veux plus d’ici la fin de l’année avoir des hommes et des femmes dans les rues, dans les bois. Je veux partout des hébergements d’urgence ".

Aujourd'hui, à Paris, à peu de distance de la présidence, dans un gymnase, des migrants attirent votre attention sur la précarité de leur situation. A Marseille, d'autres jeunes migrants occupent l'église Saint-Ferréol, sur le Vieux-Port, pour rappeler la détresse des mineurs isolés. L'archevêque de Marseille, qui leur offre l'hospitalité, s'est rendu sur place pour leur apporter son soutien.

Nombreux sont les citoyens, de toutes confessions et convictions, qui ont foi en la parole de la République.

Après le temps des promesses, voici venu le temps de leur accomplissement.

Salutations républicaines et fraternelles,

Jean-Paul Blatz

Rédigé par jonasalsace

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